25 février 2018

Les premières expéditions du Prophète Muhammad (PSL) avec ses compagnons



Une société était en train de se constituer à Médine dans des circonstances particulières. Les conflits de tribus et les querelles de positionnement rendaient complexes les relations entre les musulmans et les non musulmans des autres clans malgré les pactes et les alliances

Il arrivait que d’anciens réflexes acquis dans la société païenne refassent surface et créent des tensions. L’éducation religieuse et spirituelle heureusement était là pour atténuer les tensions. Le Prophète (PSL) était toujours présent pour rappeler les principes qui fondent désormais les relations et la vie à Médine.

A la Mecque, le désarroi était immense. Le succès de l’émigration était perçu non seulement comme une humiliation, mais également comme un danger quant à l’équilibre des pouvoirs dans l’ensemble de la péninsule arabique.

Depuis des décennies, les Quraysh étaient naturellement reconnus comme les maîtres incontestés par leur histoire mais aussi parce qu’ils géraient la Mecque, le sanctuaire des idoles et la foire annuelle où l’ensemble des tribus convergeaient. La présence du Prophète Muhammad (PSL) à Médine dont la nouvelle s’était répandue, portait un coup de grâce à cette réputation. Le Prophète Muhammad (PSL) et ses compagnons le savaient. Ils s’attendaient à quelque réaction imminente de la part de clans et de parents qu’ils connaissent si bien.

Tous les musulmans n’avaient pas émigré. Ceux qui étaient restés étaient d’autant plus maltraités par les chefs Qurayshites. Ceux-ci supportaient évidemment très mal les succès du Prophète Muhammad (PSL). D’aucuns étaient d’ailleurs restés à la Mecque sans avoir rendu publique leur conversion à l’Islam. Ils craignaient désormais la réaction et les représailles qui n’allaient pas tarder de s’abattre sur eux.

Certains Quraysh allèrent plus loin et décidèrent même, contrairement au code de l’honneur que respectait l’ensemble des clans de la péninsule, de s’emparer des propriétés et des biens que les émigrants laissés à la Mecque. Cette attitude considérée comme lâche et indigne était inacceptable par le Prophète (PSL) et les compagnons.  Il fut décidé six mois après leur exil qu’ils s’en prendraient à leur tour aux caravanes mecquoises qui transitaient à proximité de Médine afin de reprendre l’équivalent de leurs biens expropriés à la Mecque.

Le Prophète Muhammad (PSL) organisa dans les mois suivants pas moins de sept expéditions (maghâzi) auxquelles il ne participait pas. Les expéditions étaient exclusivement constituées de Muhâjirûn (émigrés) qui étaient les seuls touchés par les usurpations des Quraysh. Ce qui démontre le sens de justice et l’attachement du Prophète (PSL) aux principes de l’Islam.

Pour rappel les commentateurs ont souvent différencié deux types d’expéditions :

-        As-sariyya : désignait celles où le prophète ne participait pas
-        Al-ghazwa : celles où il était prenant.

Les Ansâr furent tenus à l’écart d’un règlement de compte qui ne les concernait pas. Il s’agissait d’expéditions où il n’y avait point de combats ni de mort, mais uniquement une reddition de biens. Les marchands étaient ensuite libres de poursuivre leur route. Les Muhâjirûn enregistraient parfois des échecs arrivant trop dans les lieux où bivouaquaient les Mecquois. Dans l’ensemble, les Muhâjirûn mettaient la main sur un butin compensatoire relativement important.

Lors de l’une de ces expéditions, une grave violation est commise de la part des musulmans à l’encontre des coutumes arabes. Le Prophète Muhammad (PSL) avait reçu la nouvelle qu’une caravane mecquoise était sur son chemin de retour du Yémen. Il envoya aussitôt son cousin ‘Abd Allah ibn Jahsh avec huit autres Mouhâjirûn attendre le convoi entre at-Taïf et la Mecque. C’était au mois de Rajab, un des quatre mois sacrés (harâm). Quatre mois de trêve où aucune agression n’est autorisée ni aucun sang versé. Le Prophète Muhammad (PSL) n’avait en conséquence donné aucune instruction particulière à l’expédition. Il attendait de leur part seulement des informations sur la protection des caravanes du Sud afin de mieux les surprendre à l’occasion.

Les Mouhâjirûn, voyant l’importance de la caravane, «chargé de raisins secs, de peaux de cuir et d’autres marchandises de Koreich » (Ibn Hichâm), se résolurent à l’attaquer. 

Après tout, n’avaient-ils pas reconnu, parmi les caravaniers, deux membres du clan des Makhzûm, l’un des plus hostiles à leur cause.

Ce jour était le dernier du mois de Rajab et, au coucher du soleil, on entrerait dans le mois de Cha’abâne qui n’était pas, lui, un mois sacré (source Salah STETIE).  Les musulmans décidèrent d’agir donc immédiatement. Leur première flèche tua un homme, un confédéré du clan de Kinda, sur quoi les autres hommes se rendirent, sauf un certain Naufal qui parvint à s’échapper vers la Mecque. La mission d’espionnage et d’information s’achevait, selon les mœurs  du temps, en une véritable catastrophe morale.

L’émoi fut énorme partout où la nouvelle se répandit. A la Mecque, l’indignation ne céda qu’à la stupeur. Les propres compagnons du Prophète (PSL) ne parvinrent pas à contenir leur trouble. Entre temps Abdallah et ses hommes avaient ramené leurs prisonniers à Médine avec les chameaux et les marchandises. Le Prophète Muhammad (PSL) leur reprocha d’avoir dépassé ses instructions :


« Je ne ai pas ordonné de combattre durant le mois sacré. » Ibn Hichâm


Le Prophète Muhammad (PSL) fit confisquer le butin rapporté et refusa la part qui lui en était affectée. Les choses tournaient mal et l’effervescence était à son comble.



Yathrib 786
Le 25 février 2018

18 février 2018

Bilâl Al-Habashî, Le muezzin du Prophète Muhammad (PSL)



Les pratiques rituelles s’étaient établies à Médine : le jeûne du mois de Ramadân, l’imposition de la zakât (la taxe sociale purificatrice), l’attestation de foi et la prière. Les musulmans se réunissaient à la mosquée à des heures déterminées de la journée pour prier.

Le Prophète Muhammad (PSL) cherchait un moyen d’appeler les fidèles à la prière. Il étudiait les possibilités de s’inspirer des pratiques juives ou chrétiennes avec des clochettes ou au moyen d’une corne.

Un jour, ‘Abd Allah ibn Zayd, un Ansâr qui avait participé au deuxième pacte d’al-‘Aqaba, vint le voir et lui fit part d’un rêve dans lequel un homme lui enseignait la façon dont il devait appeler à la prière. 


« Ô Messager d’Allah, ô Messager d’Allah ! J’ai vu en rêve qu’une personne me conseillait de faire l’appel à la prière comme ceci ;
Allahou Akbar ! Allahou Akbar !
(Allah est plus Grand ! Allah est plus Grand)
Ach-hadou an lâ ilaha illa lâh !
(Je témoigne qu’il n’y a de divinité sinon Allah)
Ach-hadou anna Mouhammadan rasouloul-lâh

(Je témoigne que Mohammed est le Messager d’Allah)
Hayya ‘alas-salâ (Venez à la prière)
Hayya ‘alal-falâh (Venez à la félicité)
Allahou Akbar ! Allahou Akbar ! (Allah est plus Grand ! Allah est plus Grand)
lâ ilaha illa lâh ! (il n’y a de divinité sinon Allah) »


Omar Ibn Al-Khattâb s’écria aussitôt affirmant avoir vu le même rêve !
Le Prophète (PSL) l’écouta et reconnut l’authenticité de cette vision.
Il demanda qu’on aille chercher Bilâl, dont la voix était d’une extraordinaire beauté, afin qu’il fasse le premier appel à la prière.

Celui-ci se jucha sur la plus haute maison à proximité de la mosquée et appela à la prière.

Cet appel est toujours le même, fondé sur la répétition de l’affirmation de la grandeur de Dieu (Allahou Akbar), de la double dimension  de l’attestation de foi (« J’atteste qu’il n’est de dieu que Dieu et j’atteste que Muhammad est son Envoyé ») et de l’appel à la prière et au succès (ici-bas et dans l’Au-delà) qui emplit et réveille de ses intentions et réveille de ses intonations et aux rythmes de sa prenante musicalité les cités et les villes du monde entier depuis près de quinze siècles.

Cet appel exprime et rappelle, exactement comme l’avait désiré le Prophète (PSL) en choisissant Bilâl comme muezzin, le mariage de la foi et de la beauté, de la spiritualité et de l’esthétique. Du Dieu unique qui est beau et qui aime le Beauté et qui accueille, cinq fois par jour, celles et ceux qui répondent au bel appel les invitant à rencontrer l’ « infiniment Beau » (Al-Jamil).

Qui est Bilâl Al-Habashî ?
Quand on citait le nom d’Abu Bakr devant Omar Ibn al-Khattâb, celui-ci disait: 


« Abu Bakr est notre maître, qui a libéré notre maître. »

Il visait Bilal. Mais Bilal ne prêtait pas beaucoup d’attention aux éloges qu’on lui adressait. En effet, il baissait les yeux, en disant humblement:

«Je suis plutôt un Abyssinien… J’étais un esclave…»



Bilal Ibn Rabah était un esclave noir musulman qui pourrait servir d’exemple de combativité pour les musulmans de l’époque contemporaine. Fils d’une escale éthiopienne, Bilal Ibn Rabah est né à la Mecque (vers l’an 43 avant l’Hégire).
Il est l’un des premiers reconvertis à l’Islam. Avant d’être libéré par Abu Bakar, il se reconvertit à l’Islam alors qu’il était l’esclave de Umayyah Ibn Khalaf. Ce dernier résolut de le torturer jusqu’à ce qu’il renie l’Islam ou qu’il meurt. Il le faisait coucher sur le dos sur le sable brûlant du désert mecquois et faisait poser un rocher énorme sur sa poitrine.

Bilal prenait part aux expéditions et aux batailles, lançait l’appel à la prière et accomplissait les rites del’Islam. Si bien que le Prophète (PSL) disait de lui: 


« C’est un homme qui fait partie des compagnons du Jardin. »


Bilal est aussi connu pour sa personnalité exceptionnelle qui force l’admiration. Modeste, courageux, il aimait se trouver en compagnie du Prophète (PSL), qu’il accompagnait lors des grandes batailles. Bilal mourut à Damas à soixante ans. Voici les derniers instants de sa vie :


« Quelle catastrophe ! Quelle catastrophe ! » 


S’écriait son épouse le voyant en train de mourir. Bilâl lui répondit : 


« Ne dis pas ‘Quelle catastrophe !’, mais dis plutôt ‘Quelle joie !

Un jour, le Prophète (PSL) dit à Bilâl 


« Ô Bilâl quelle est la meilleure œuvre que tu as accomplie pendant ton islam et pour laquelle tu espères la récompense et le pardon d’Allâh ? Au paradis, j’ai entendu le bruissement de tes chaussures devant moi ! »

Bilâl répondit :


 « Espérant la récompense et le pardon d’Allah, je n’ai rien accompli de meilleur que de prier autant qu’Allâh le veuille à chaque fois que je m’ablutionne, que ce soit le soir où le matin. » Sahîh Muslim, hadith n° 6130

Après la mort du Prophète (PSL), Bilâl ne put plus lever l’Adhân (Appel à la prière) à Médine et voulut partir pour la Syrie. Il se rendit auprès d’Abû Bakr et lui dit : 


« Ô Calife du Messager d’Allâh ! Un jour, j’ai entendu le Prophète dire : “La meilleure œuvre du croyant est le jihâd dans le sentier d’Allâh” et je voudrais me consacrer au sentier d’Allâh jusqu’à ma mort. »

Abû Bakr répondit :


« Je t’en supplie Bilâl, pour l’amour de Dieu, reste à Médine ; j’ai vieilli et mon terme est proche. »

Bilâl répondit : 


« Si tu m’as affranchi pour toi-même, empêche-moi de partir. Mais si tu m’as affranchi pour Allah  (Exalté soit-Il), laisse-moi partir vers Allah (Exalté soit-Il).»

Abû Bakr (qu’Allah l’agrée), le laissa partir.

Ce ne fut que lorsque `Umar se rendit en Syrie qu’il ordonna à Bilâl de lever l’Adhân. Et entendant l’Adhân de Bilâl, personne ne vit `Umar pleurer comme ce jour-là.

Après s’être installé en Syrie, Bilâl se maria et y demeura longtemps sans se rendre à Médine. Un jour, il vit le Prophète (PSL) lui dire dans un songe : 


« Qu’est-ce que cet éloignement, Bilâl ? N’est-il pas temps que tu me rendes visite ? ».

Bilâl se réveilla alors attristé et se dirigea vers Médine jusqu’à ce qu’il arriva au tombeau du Prophète (PSL) où il se mit à pleurer. Ensuite, Al-Hasan et Al-Husayn arrivèrent ; il les serra dans ses bras et les embrassa. Ils lui dirent :


« Nous voudrions que tu lèves l’adhân à l’aube. »

 
Il monta alors sur le toit de la mosquée et lorsqu’il commença à dire : 

« Allahu Akbar, Allahu Akbar ! » (Allah est le plus Grand, Allah est le Plus Grand), Médine fut secouée. Quand il dit : « Ashhadu Allâ ilâha illâ Allâh ! » (Je témoigne qu’il n’existe aucune divinité à l’exception d’Allah), Médine fut secouée davantage. Lorsqu’il dit : « Ashhadu Anna Muhammadan Rasûlullâh ! » (Je témoigne que Mohammad est le messager d’Allah), les femmes sortirent de leurs foyers. Médine, ses hommes et ses femmes, n’avaient jamais été vus pleurant comme ce jour-là.

Dans son ouvrage encyclopédique Hilyat Al-Awliyâ’, Abû Nu`aym affirme que Bilâl a le même âge qu’Abû Bakr. Il dit également qu’il était le secrétaire du Prophète (PSL).

Al Bukhâri situe sa mort pendant le califat de `Umar Ibn Al-Khattâb. `Amr Ibn `Alî la situe en l’an 20 A.H.

Bilal repose désormais au cimetière historique de Bab al Saghir dans le quartier sud de la vieille ville de Damas, en Syrie.

Avec lui le Prophète Muhammad (PSL) matérialise le verset qui transcende les oppositions de race et de couleur dans l’Islam :


«O hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle. Nous vous avons divisés en races et en tribus avec des caractères distinctifs. Le plus méritant aux yeux d’Allah est le plus pieux [celui qui le craint le plus]. Allah est savant et bien informé. » (Sourate 49 verset 13)



Yathrib 786
Le 18 février 2018

11 février 2018

Le Prophète Muhammad (PSL) : le chef d'une cité-Etat



Le premier souci du Prophète Muhammad (PSL) était d’aider à l’installation matérielle des Muhâjirûn «les Immigrants» qui, pour la plupart avaient quitté la Mecque dans le complet dénuement. La plupart étaient pauvres. Il fallait donc à tout prix assurer à tous les compagnons les moyens de subsistance quelle que soit leur condition. Pour ce faire, le Prophète Muhammad (PSL) aura recours à un procédé, fort en usage de son temps, consistant en la passation d’un pacte de fraternité (al-mu’âkhâ). Ainsi chaque Muhâjirûn, était lié par un pacte à un Ansâr, et ce dernier devait l’aider à s’installer, partager ses biens et lui permettre de vivre à Médine dans les conditions les plus favorables.

Ce lien contractuel unissant les croyants était plus solide même que la parenté par le sang. Chaque Muhâjirûn eut ainsi un Ansâr pour « frère ». La sollicitude de l’Ansâr  était telle qu’elle le portait parfois à répudier une de ses femmes en faveur des Muhâjirûn qui épousait  alors la femme délaissée. 

Ibn Ishaq rend compte de l’état d’esprit qui a résulté de l’application judicieuse d’une antique coutume de l’hospitalité arabe :


« Lorsque le Messager d’Allah se fut senti en sécurité à Médine et que ses frères, les Muhâjirûn, l’eurent rejoint, et que les Ansâr se furent pris d’accord avec ces derniers, alors le pouvoir de l’Islam se consolida. La salât « prière » fut instituée, la zakât  « contribution aumônière » et le sawm (jeûne du Ramadan) imposés, les houdoûd « peines pour les délits » édictés, et la distinction du licite et de l’illicite enseignée. L’islam se propagea parmi eux. »


Ce pacte allait donner une force et une unité particulières à la nouvelle communauté musulmane installée à Médine. Des relations extrêmement profondes vont s’établir entre ceux qui ne cesseront par la suite de témoigner et de dire l’intensité de leur mutuel amour en Dieu. Dans un hadith qudsî (tradition prophétique dans laquelle Dieu s’exprime, mais avec les mots du Prophète. A la différence du Coran, il s’agit d’une inspiration que le Prophète (PSL) verbalise) :


« Le Jour de la Résurrection, Dieu dira : où sont ceux qui se sont aimés dans Ma grâce (Ma Majesté). En ce jour, je les couvre de Mon ombre, en ce jour où il n’y a d’ombre que Mon ombre. » Hadith rapporté par Ahmad et Muslim


De nombreuses situations douloureuses, pénibles et dangereuses auxquelles les musulmans ont eu à faire face, prouvent qu’ils étaient parvenus à un degré de fraternité et de confiance qu’aucune adversité n’allait réussir à briser. Ce sont ces liens qui constituent la force spirituelle et sociale de la communauté musulmane, et c’est en fait cela que résidait le secret de leur réussite devant Dieu et parmi les hommes. Une foi en Dieu, l’amour pour les parents, la fraternité parmi les hommes et l’éthique au service de l’univers et de tous les êtres.

C’est là de fait, l’image d’une société déjà quelque peu organisée et dont le Prophète Muhammad (PSL) est le maître avec le Coran comme loi souveraine.

Le Prophète Muhammad (PSL) gouvernera cette première umma, formée de musulmans et de juifs, à partir de ses appartements. Il n’est pas seulement le guide de la communauté et de son État-cité, il est, chaque jour un peu plus, l’administrateur des services publics, si embryonnaires fussent-ils encore, le premier et le plus haut juriste qui règle, les différends. Il est l’imâm qui dirige la prière quotidienne aussi bien celui qui tient le sermon du vendredi (khoutba de la djamaa du vendredi).

Mais la pression de l’organisation sociale le contraint à être à côté du législateur, le fondateur d’institutions qu’il doit imaginer de toutes pièces : le Beït al Mâl : trésor public dont il lui faut trouver les moyens de l’alimenter en recettes régulières destinées à subvenir à l’entretien des fonctionnaires.

Il est  le chef militaire : il lui incombe, dans des conditions particulièrement difficiles, de procéder à  l’organisation d’une force armée et qui soit efficace. 

C’est lui le Prophète Muhammad (PSL) enfin qui doit présider l’assemblée du peuple « la Choura » où se débattent les affaires intéressant la vie publique. Parmi ces affaires, il y a le soin de décider de la paix et de la guerre.


Yathrib786
Le 11 février 2018